Près d’un Belge sur deux a déjà contracté un crédit à la consommation, mais n’ose pas toujours en parler
Selon une enquête menée par Cofidis auprès de 1.000 Belges, 76% sont convaincus qu’un crédit à la consommation serait un bon moyen de financer un projet qui leur tient à cœur. Parmi les dépenses pour lesquelles ils pourraient contracter ce type de prêt, on trouve les frais liés à la mobilité (achat d’un vélo électrique ou d’une voiture), l’amélioration de la performance énergétique d’une maison ou encore les frais liés à leur santé (achat d'un appareil dentaire, lunettes, médicaments, chirurgie esthétique…). Davantage connu du côté francophone que néerlandophone du pays, le crédit à la consommation est utilisé fréquemment. Mais le sujet reste tabou : une personne sur deux ne se sentirait pas à l’aise de dire à son entourage qu’elle a eu recours à ce type de prêt.
Plus populaire que l’on ne le pense
Selon une étude1 menée par Cofidis en décembre dernier auprès de 1.000 répondants, 43% des Belges - soit près d’une personne sur deux - ont déjà contracté un crédit à la consommation. Dans 63% des cas, ils ont introduit leur demande auprès de leur banque, tandis que 30% l’ont fait auprès d’un établissement spécialisé dans le crédit à la consommation.
Décliné sous différentes formules, le crédit à la consommation permet d’acheter un bien mobilier tel qu’une voiture ou une télévision, de financer un service (mariage, voyage…) ou encore de financer des besoins privés (paiement d'impôts, rénovation d'une maison…). Par exemple, payer en plusieurs fois un produit acheté en magasin, utiliser la réserve d’une Mastercard ou emprunter un montant dans l’attente de recevoir une somme importante sont différentes formes de crédit à la consommation.
Selon cette étude, ce type de crédit est plus connu dans la partie francophone du pays. Près de 93% des francophones en ont déjà entendu parler, contre 77% des néerlandophones. D’ailleurs, 51% des francophones ont déjà contracté un crédit à la consommation alors que seulement 36% des néerlandophones y ont eu recours.
Un coup de pouce pour les dépenses liées à la mobilité, à la performance énergétique et à la santé
Selon les répondants, les trois plus grands avantages d’un crédit à la consommation sont de répartir le coût d’un achat sur une période donnée, savoir combien et pendant combien de temps ils doivent rembourser et ne pas devoir attendre pour mettre en place des projets importants pour eux.
Ainsi, 76% des Belges sont convaincus que le crédit à la consommation peut être utile pour réaliser des projets personnels. Ceux qui n’en ont encore jamais pris pourraient l’envisager pour des dépenses liées à l’amélioration énergétique de leur maison et à leur mobilité (achat d’un vélo électrique ou encore d’une voiture), à des frais liés à leur santé (achat d'un appareil dentaire, lunettes, médicaments, chirurgie esthétique…) ou encore pour une formation professionnelle.
Quant aux répondants qui ont déjà fait ce type de prêt dans le passé à une ou plusieurs reprises ou encore pour financer différents projets, 60% ont acheté des équipements liés à la mobilité, 17% ont financé des dépenses privées (factures, impôts…), 16% ont pu améliorer la performance énergétique de leur maison, 10% ont couvert des dépenses en lien avec leur santé ou encore 9% ont pu gérer des imprévus tel qu’un divorce ou une perte d’emploi.
« Dans 50% des cas, les répondants ont contracté un emprunt de plus de 5.000€. Et contrairement à la perception de 38% des Belges qui pensent que les personnes en situation précaire sont majoritairement celles qui ont recours au crédit à la consommation, l’étude démontre qu’il y a peu de différences entre les classes sociales », précise Olivier Kling, le CEO de Cofidis Belgique. « Il y a quasiment autant d’emprunts contractés par la classe moyenne et supérieure que par les personnes qui ont des faibles revenus ».
Six personnes sur dix pensent qu’il faut pouvoir en parler, et pourtant…
63% des répondants trouvent qu’un crédit à la consommation est pratique pour les personnes qui arrivent facilement à joindre les deux bouts mais qui souhaitent étaler le paiement de frais imprévus et 45% pensent qu’il offre la possibilité de vivre plus confortablement. Et pourtant, alors que 65% estiment qu’il faudrait libérer la parole à cet égard, la moitié des Belges ne serait pas à l’aise d’en faire part à leur entourage. La plupart du temps, les gens estiment que c’est une affaire privée ou craignent que leur crédit soit perçu négativement par leurs proches.
On peut expliquer cette crainte par le fait que beaucoup associent le crédit à la consommation au paiement d’intérêts (62%), au risque de revers financier (55%) ou encore à la difficulté de conserver une vue d’ensemble dans le cas où plusieurs crédits seraient en cours (38%).
Pourtant, précise Olivier Kling « le marché est extrêmement régulé, précisément pour éviter aux clients tout risque financier ou des intérêts trop élevés. Chaque demande est étudiée sur base de données factuelles objectives. Si nous nous rendons compte que la demande n’est pas adaptée aux capacités financières du client ou contraire à certaines dispositions légales, nos experts n’y répondront pas favorablement. D’où l’importance de continuer à expliquer aux Belges que cette solution financière est une manière comme une autre de réaliser un projet qui leur tient à cœur et qu’ils sont protégés par un cadre légal strict. D’ailleurs, l’enquête révèle que 7 personnes sur 10 qui ont déjà pris un crédit à la consommation envisagent d’en contracter un autre à l’avenir ».
1 Enquête en ligne réalisée par le bureau d’études iVOX pour Cofidis entre le 13 et le 17 décembre 2021 auprès de 1.000 Belges, représentatifs en termes de sexe, de langue, d’âge et de classe sociale.