Malgré la flambée des prix, 2 Belges sur 3 parviennent à garder leur niveau de vie

Pour la 3ème année consécutive, Cofidis Belgique publie son baromètre annuel qui vise à interroger les Belges sur leur pouvoir d’achat, leurs préoccupations et leurs priorités en matière de gestion de leur argent.

  • Malgré la hausse du coût de la vie, deux tiers des Belges estiment avoir gardé cette année le même niveau de vie que l’an dernier.
  • Ils sont néanmoins peu convaincus que leur pouvoir d’achat s’améliorera au cours des trois prochaines années. Les jeunes de moins de 35 ans restent toutefois positifs quant à l’amélioration de leur pouvoir d’achat.
  • Face à l’inflation qui a marqué le marché belge cette année, les Belges ont fait particulièrement attention à leurs dépenses. Un Belge sur deux a réduit ses dépenses non essentielles ainsi que sa consommation d’eau, de gaz ou d’électricité.
  • Grâce aux stratégies financières mises en place, plus de la moitié des Belges ont réussi à épargner cette année.
  • Près d’un Belge sur deux déclare avoir déjà souscrit à un crédit à la consommation pour faire face à des imprévus ou réaliser un projet important tels que le financement de frais liés à la mobilité ou à des travaux de rénovation.
  • Une autre tendance se dessine : un quart des Belges sont intéressés par le paiement en plusieurs fois et presque la moitié d’entre eux préfèrent se rendre dans une enseigne qui propose cette facilité de paiement.
  • Enfin, une majorité des Belges déclarent n’avoir que peu de notions du secteur financier et des différents types de crédits qui existent.

Les jeunes positifs quant à leur pouvoir d’achat

Cofidis a mené l’enquête auprès des Belges et il ressort de son dernier baromètre annuel1 que parmi les trois sujets qui les préoccupent le plus, leur pouvoir d’achat arrive en deuxième position. La santé restant le premier sujet d’inquiétude et l’environnement arrivant en 3ème position. Ils sont plus de 6 Belges sur 10 (61%) à trouver que leur pouvoir d’achat est correct, mais sans plus.

Sur l’année écoulée, 65% affirment que leur niveau de vie n’a pas changé, contre 26% qui estiment qu’il est moins bon aujourd’hui, principalement en raison de la hausse générale des prix et de l’augmentation du coût de la vie. Ce sont surtout les francophones qui indiquent que leur niveau de vie s’est détérioré au cours de l’année écoulée (32% francophones versus 21% néerlandophones). Près d’une personne sur dix (9%) déclarent mieux vivre aujourd’hui qu’il y a un an.

Toutefois, plus de deux tiers des répondants (67%) pensent que leur pouvoir d’achat n’augmentera pas au cours des trois prochaines années, en particulier ceux qui ont des enfants à charge et les personnes âgées de plus de 55 ans. Les jeunes de moins de 35 ans sont plus positifs quant à l’avenir.

La plupart des Belges ont réussi à épargner

Malgré l’inflation, près de la moitié des Belges (49%) sont parvenus, comme l’an dernier, à boucler leurs fins de mois sans trop de difficultés, à condition de ne pas faire d’achats inconsidérés. Un quart (25%) déclarent cependant disposer de revenus leur permettant tout juste de boucler le mois à condition de faire très attention et de tout calculer.

Pour faire face à la crise, les Belges ont mis différentes stratégies en place. Ils ont entre autres prêté une attention particulière aux prix des produits achetés (57%), baissé leur consommation d’eau, de gaz ou d’électricité (51%), effectué moins de dépenses jugées non essentielles (46%) ou encore adapté leur alimentation en achetant des produits meilleurs marché qu’à leur habitude (26%). L’achat de produits de seconde main a également été privilégié par 23% des répondants.

Olivier Kling, CEO de Cofidis Belgique, ajoute : « Même si nous avons dû faire face à une augmentation importante des prix de l’énergie et du coût de la vie, le baromètre met en exergue le même constat que l’année dernière : les Belges sont sérieux, résilients face à la crise et honorent leurs dettes. En effet, près de huit Belges sur dix déclarent n’avoir rencontré aucun retard de paiement cette année. Qu’il s’agisse de leur loyer, du remboursement de leur emprunt hypothécaire ou d’un autre crédit, de leur facture d’énergie, de leurs soins de santé, de leurs activités sociales ou culturelles, de leurs vacances ou encore de leurs assurances ».

Autre élément intéressant, plus de la moitié des Belges (59%) sont parvenus à mettre de l’argent de côté, contre 30% qui n’ont pas réussi à épargner malgré les efforts consentis. Près de la moitié des Belges (46%) déclarent ne manquer de rien pour vivre confortablement. Un quart déclarent avoir besoin de moins de 1 000€ par mois supplémentaires pour se sentir financièrement confortables. Seulement 1,8% déclarent avoir besoin de plus de 2 000€ mensuels supplémentaires.

Mobilité ou encore rénovation : les Belges n’hésitent pas à contracter un crédit à la consommation pour financer un projet important

L’enquête révèle également que les Belges n’hésitent pas à contracter un crédit à la consommation pour mettre en place des projets qui leur tiennent à cœur ou faire face à des imprévus puisque près d’un Belge sur deux y a déjà eu recours.

« Les raisons principales pour lesquelles les répondants ont déjà contracté un crédit ou envisagent de le faire sont l’achat d'équipements liés à la mobilité (vélo électrique, voiture, etc.), des travaux de rénovation, l’achat de biens de consommation (vêtements, électro, achats multimédias, etc.), l’amélioration de la performance énergétique de leur habitation ou des imprévus tels qu’un divorce », précise Olivier Kling.

Bien que la moitié des Belges ne se sentent pas à l’aise de dire à leur entourage qu’ils ont contracté ce type de crédit, les répondants s’accordent pourtant sur le fait qu’il s’agit d’un bon moyen de pouvoir réaliser un projet important sans devoir attendre, tout en répartissant le coût sur une période donnée et sans toucher à leur épargne.

Une autre tendance se dessine : en ce qui concerne la possibilité de payer en plusieurs fois en magasin (autre forme de facilité de paiement), plus d’un quart des Belges (26%) sont intéressés par cette possibilité et presque la moitié préfèrent se rendre dans une enseigne qui leur permet de payer en plusieurs fois.

6 Belges sur 10 reconnaissent avoir une connaissance limitée du secteur financier

Le baromètre montre également que plus de la moitié des Belges (57%) disent ne pas bien connaître le secteur financier et qu’un quart n’y connaissent rien du tout. Bien que 64% savent ce qu’est un crédit à la consommation, un répondant sur deux ne se sent bien informé des différents types de crédits qui existent.

« Il est intéressant de constater que ceux qui ont une bonne connaissance du secteur financier ont également une image plus positive du crédit à la consommation. Un organisme tel que Cofidis est très attentif à la problématique du surendettement. D’ailleurs les personnes à faibles revenus ne contractent pas plus ce type de crédit que la classe moyenne et supérieure. Quel que soit le profil de nos clients, le marché est extrêmement régulé. Nous étudions leur demande sur base de données factuelles objectives afin de leur éviter tout risque financier », conclut Olivier Kling.

Enfin, tout comme en 2022, le prêt à tempérament reste plus populaire chez les francophones que chez les néerlandophones.


1 Étude en ligne réalisée par le bureau d’études de marché iVOX pour Cofidis du 14 au 24 août 2023 auprès d’un échantillon représentatif de 1000 Belges en termes de langue, sexe, âge et diplôme.

Célia Roger

Whyte Corporate Affairs

 

À propos de Cofidis

Cofidis Belgique est une entreprise financière spécialisée dans la distribution à distance de crédits à la consommation aux particuliers, ainsi que d’assurances emprunteur ou accidents de la vie.

Arrivée il y a 39 ans déjà (1985) sur le marché belge, Cofidis Belgique a fait figure de pionnière en lançant un concept simple et inédit : le crédit à distance. Forte de son succès, l’entreprise s’est rapidement développée pour se positionner aujourd’hui comme l’un des principaux acteurs du crédit à la consommation sur l’ensemble du territoire belge. L’entreprise fait partie du groupe Cofidis, actif dans 9 pays européens.

Cofidis s’engage à mener une politique de crédit responsable, notamment en accompagnant ses clients grâce à des conseils personnalisés. L’entreprise se distingue également par son excellente approche relationnelle, offrant un soutien au crédit à ses clients de manière authentique et professionnelle.

Certifiée Great Place To Work®, l’entreprise belge emploie quelque 420 personnes, dont plus de 200 conseillers experts, à son siège situé à Tournai.

Cofidis est membre de l’UPC (Union Professionnelle du Crédit), qui représente l’ensemble des acteurs du crédit en Belgique.