Face à la flambée des prix de l’énergie, 1 Belge sur 5 envisage un crédit à la consommation pour améliorer la performance énergétique de son habitation
Résultats du premier baromètre annuel de Cofidis sur le pouvoir d’achat des Belges
Aujourd’hui, Cofidis a publié les résultats de son premier baromètre annuel en Belgique. Cette enquête, menée auprès d’un échantillon représentatif de l’ensemble de la population, met en exergue que face à l’augmentation du coût de la vie, la plus grande préoccupation des Belges après leur santé est leur pouvoir d’achat. Plus d’un tiers des Belges estiment que leur niveau de vie est moins bon aujourd’hui qu’il y a trois ans et 27% déclarent que leurs revenus suffisent tout juste à boucler leurs fins de mois. En parallèle, les Belges souhaitent continuer à investir dans des projets importants pour eux. Pour y parvenir, 43% ont déjà eu recours à un crédit à la consommation. Une tendance qui continue d’évoluer dès lors que 25% de ceux qui prévoient d’entreprendre un projet nécessitant des dépenses importantes envisagent de le financer en contractant ce type de crédit. Face à la crise énergétique et climatique, un Belge sur cinq envisage d’ailleurs de contracter un prêt pour améliorer la performance énergétique de sa maison.
Le pouvoir d’achat des Belges en chute libre
Il ressort du premier baromètre annuel* réalisé par Cofidis en août dernier auprès d’un échantillon représentatif de l’ensemble de la population que leur pouvoir d’achat est l’une de leurs trois plus grandes préoccupations, après leur santé et avant leur logement. Et pour cause, près de trois Belges sur cinq (58 %) affirment que « leur pouvoir d’achat est correct, mais sans plus ».
35% déclarent d’ailleurs que leur pouvoir d’achat est moins bon qu’il y a trois ans, quel que soit leur niveau d’éducation, en raison de l’augmentation du coût de la vie et de la hausse des prix, dont principalement le budget alloué aux courses alimentaires, au paiement des factures d’énergie et aux coûts relatifs aux transports.
Alors que la chute de leur pouvoir d’achat est davantage ressentie par les francophones (43%) que par les néerlandophones (28%), deux Belges sur trois n’ont pas le sentiment que leur situation financière s’améliorera dans les cinq prochaines années, en particulier les personnes âgées de 55 ans et plus.
Mise en place de stratégies financières
Dans ce contexte, 27% des Belges sont obligés de faire très attention à leurs dépenses pour parvenir à boucler leur fin de mois alors que 9% terminent régulièrement dans le rouge. Plus d’un Belge sur quatre n’a d’ailleurs pas pu épargner au cours des 12 derniers mois, une réalité qui touche davantage les parents avec enfants et les célibataires.
Pourtant, malgré les augmentations de prix signalées, les Belges sont bons payeurs : 8 personnes sur 10 n’ont pas rencontré de retard de paiement et/ou de difficultés à payer des dépenses telles que leurs courses, loyer, remboursement de leur emprunt hypothécaire, factures d’énergie, soins de santé, assurances, activités sociales et culturelles ou encore leurs vacances.
Olivier Kling, CEO de Cofidis Belgique, ajoute : « Pour faire face à la flambée des prix et à la baisse de leur pouvoir d’achat, les Belges n’ont pas eu d’autre choix que de faire des concessions. Un répondant sur deux a décidé de réduire certaines dépenses telles que l’achat de nouveaux vêtements (26%), le budget alloué à ses loisirs (19%) ou encore la consommation d’énergie (11%). Près d’un Belge sur cinq a également été contraint de reporter des projets à plus tard (travaux, déménagement, événements, vacances…) faute de budget ».
Globalement, il ressort également que les femmes sont plus nombreuses à faire des efforts pour réduire les dépenses du ménage.
Le crédit à la consommation, un moyen de financer un projet important
Malgré la crise, les Belges continuent de vouloir financer des projets conséquents ou sont contraints de faire face à des imprévus. C’est pourquoi 43% des Belges ont déjà contracté un crédit à la consommation, dont 52% de francophones et 35% de néerlandophones.
Décliné sous différentes formules, le crédit à la consommation permet de financer un bien mobilier (voiture, vélo électrique, ordinateur, téléphone…), un service (mariage, voyage…) ou encore des besoins d’argent (besoins privés, rénovation d'une maison…).
Les trois raisons principales pour lesquelles les Belges ont déjà contracté un crédit à la consommation sont le financement d’un équipement lié à la mobilité (achat d’un vélo ou d’une voiture électrique), la gestion d’imprévus (divorce, décès, perte d’emploi…) et l’amélioration de la performance énergétique de leur foyer. L’année dernière, le financement de dépenses privées (ex : factures) arrivait en deuxième position.
L’énergie : la nouvelle priorité des Belges
Par ailleurs, au cours des douze prochains mois, 35% des Belges prévoient d’entreprendre un projet nécessitant des dépenses importantes et 25% comptent le financer en contractant un crédit à la consommation.
« Le baromètre a mis en exergue que parmi les Belges qui n’ont jamais contracté de crédit à la consommation, un sur cinq envisage d’y avoir recours pour améliorer la performance énergétique de son habitation (nouvelle chaudière, isolation, etc.). Une tendance qu’on observe particulièrement auprès des moins de 34 ans. Ce n’est pas surprenant quand on voit l’augmentation du prix de l’énergie et l’urgence climatique. » explique Olivier Kling.
« L’avantage d’un crédit à la consommation est qu’il donne la possibilité de répartir le coût d’un achat sur une période donnée et de savoir à l’avance combien il faudra rembourser et pendant combien de temps, comme dans le cas de rénovations énergétiques par exemple. Cofidis souhaite bien sûr répondre au mieux aux demandes et aux attentes des clients en privilégiant une approche responsable du crédit », conclu Olivier Kling.
*Étude en ligne réalisée par le bureau d’études de marché iVOX pour Cofidis du 9 au 16 août 2022 auprès d’un échantillon de 1000 Belges représentatif en termes de langue, sexe, âge et diplôme.